Michelle Davy

Je sculpte des personnages plutôt torturés par leur quotidien, en utilisant la technique du raku.
Ces deux orientations peuvent paraître très différentes, mais en réalité, elles convergent vers l’idée
que nous prenons  notre destin en main avec nos propres limites. Nous nous parons de couleurs
pour positiver notre vie ou bien nous nous laissons aller sans pouvoir cacher nos désespérances,
nos angoisses, nos douleurs.

Les sculptures d’Alberto Giacometti ont enraciné en moi l’idée que nous laissons derrière nous
une trace plus ou moins forte et d’une taille sans importance devant l’immensité de l’univers…