Dominique Follenfant

Son travail se situe dans l'abstraction entre le construit géométrique et le non construit informel : gestuelle, taches et matière.

Un soucis constant de faire naître de la matière sans charger l'oeuvre, dans une sorte de « trompe l'oeil », et une jubilation espiègle dans l'usage des couleurs.Elle dit peindre des murs imaginaires.

Cette expression est née de son expérience du chantier, principalement de celle en rénovation d’espaces privés où les strates de matières apparaissent lors des démolitions.

Les lieux gardent en eux les traces des vies de ceux qui y sont passés, et ces générations se superposent et laissent sur les murs des empreintes de peintures, papiers, tissus, plâtre, crépis... qui renaissent à nos yeux, lambeaux par lambeaux lors de l’arrachage.

Dans ses œuvres, elle essaie de retrouver l'instantané de l'image perçue et l'émotion de ces instants ».

Peinture